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![]() Sa mère, Julie Alkan née Abraham ![]() Son père, Alkan Morhange 1779-1855 |
Hans von Bülow le surnome le Berlioz du piano. En 1832, il obtient une mention honorable au Prix de Rome derrière Ambroise Thomas. On pourra consulter les très intéressantes pages de www.musimem.com En 1834, il emménage square d'Orléans où résident tour à tour Alexandre Dumas, Zimmerman, George Sand et Chopin. Il devient l'ami de Victor Hugo, de Chopin, de Delacroix. George Sand le décrit dans Histoire de ma vie comme étant un pianiste plein d'idées fraîches et originales, musicien savant, homme de coeur. En 1837, Il est considéré comme l'un des plus grands pianistes virtuoses. En Avril, il se produit aux côtés de son ami Franz Liszt et de César Franck (âgé de 14 ans). En 1838, après la publication de ses Trois Grandes Études Op. 76, il se retire pour 6 ans de la vie publique, d'aprés Ronald Smith pour une raison d'ordre sentimental. En 1844, il reprend les concerts. En 1848, Alkan est présenti pour succéder à Joseph Zimmermann au Conservatoire de Paris, mais c'est finalement à Marmontel que le poste revient. Après la publication de sa sonate Op.33 qui passe inapercu en raison des événements politiques (fondation de la IIeme république et coup d'état de Louis Napoléon Bonaparte), il quitte de nouveau la vie publique . Il revient au devant de la scène en 1855 et présente le piano-pédalier dans le cadre de l'Exposition Universelle . En 1857 sont publiées notamment ses Douze Études dans les tons mineurs Op. 39 . En 1873, il débute la série annuelle de six Petits Concerts de musique classique, salle Erard consacrés à des compositeurs comme Bach, Beethoven, Haydn, Mendelsshon, Mozart et Rameau. Il décède le 29 mars 1888 à l'âge de soixante-quatorze ans chez lui au 29 rue Daru, non écrasé par sa bibliothèque, en y prenant le Talmud comme le dit la légende, mais peut être plutôt victime d'un malaise. Il semble qu'il soit mort des suites d'une chute tandis qu'il prenait un livre dans sa bibliothèque (cf cette page web pauvrement traduite !) Son testament indique qu'il souhaitait l'institution de deux prix pour un montant de 2600 francs (image extraite du "Testament de M. Morhange (dit Alkan), Dépôt Judiciaire Me Michelez." daté du 12 avril 1888, retranscrit depuis le testament olographe): Je possède la reproduction en PDF de ce testament, mais la BNF me demande plus de 1500 euros pour me donner l'autorisation de le mettre en ligne ! La reproduction sur laquelle se fonde les commentaire suivants (qui seront complétés quand j'en aurais le temps, j'en manque hélas ...) provient de la Bibliothèque Nationale de France. 1. Une rente annuelle de 800 F pour la fondation d'un concours annuel de Piano à Clavier de Pédales. 2. Une autre rente annuelle de 1800 F pour la fondation d'un concours annuel pour la composition d'une cantate pour voix, choeur et orchestre, sur un sujet tiré de l'Ancien Testament.
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Alkan a six frères et soeur: Céleste (25/02/1812) sa soeur aînée, Ernest (11/07/1816), Maxime (28/05/1818), Napoléon (02/02/1826) et Gustave (24/03/1827). Vous trouverez dans le livre de B.F-S, quelques moments clefs de leur vie. Céleste, entre au conservatoire à sept ans et demi (3/07/1819). Son frère, Napoléon obtient le Second Prix de Rome (derrière Joseph Charlot cf la page de www.musimem.com sur les Prix de Rome) en 1850 et sera professeur au Conservatoire de Paris du 10 février 1845 à 1896 et recoit la Légion d'Honneur en 1895. |
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Octobre 2003. |
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